Imagerie ostéo-articulaire

Les pathologies ostéo-articulaires représentent un vaste champ de pathologies de causes diverses : traumatique, dégénérative, inflammatoire, tumorale, etc. L’imagerie ostéo-articulaire ou musculo-squelettique a pour objet l’exploration radiologique des éléments du squelette : os, articulations, muscles et tendons, ligaments et certains propres à certaines articulations, comme les ménisques des genoux ou les disques intervertébraux du rachis.

Tous les sites d’Olympe Imagerie accueillent les patients pour la prise en charge diagnostique des pathologies ostéo-articulaires. Les sites de l’hôpital privé d’Antony et de l’hôpital privé Jacques Cartier accueillent les patients pour la réalisation de l’ensemble des infiltrations rachidiennes et des membres réalisables.

Ostéo-articulaire | Centre de radiologie IRM et scanner | Imagerie médicale HPA | Antony

Radiologie ostéo-articulaire à Olympe Imagerie

La radiologie ostéo-articulaire a deux visées : une visée diagnostique à la recherche de la cause d’un symptôme, reposant sur les différentes modalités d’imagerie : radiographie, EOS, échographie, IRM et scanner ; une visée thérapeutique dédiée au traitement guidé par l’imagerie, par exemple les infiltrations et la cimentoplastie.

Arthrose

L’arthrose est une maladie dégénérative touchant les articulations. Une articulation est une zone de connexion mobile entre deux os et recouverte de cartilages. L’usure progressive de ces cartilages sont à l’origine des phénomènes d’arthrose. Lorsque l’arthrose devient inflammatoire, elle génère des douleurs et des gonflements de l’articulation, parfois des blocages.

Toutes les articulations peuvent être touchées par l’arthrose : le genou (gonarthrose), la hanche (coxarthrose), l’épaule (omarthrose et arthrose acromio-claviculaire), le pouce (rhizarthrose) et les doigts, la colonne vertébrale (arthrose inter-apophysaire postérieure ou zygarthrose), la cheville, les pieds et les orteils.

L’imagerie médicale joue un rôle primordial pour le diagnostic et le traitement de l’arthrose.

Pour le diagnostic, la radiographie articulaire est l’examen de première intention pour l’exploration d’une arthrose, à la recherche d’un pincement de l’articulation, d’anomalie de l’os situé sous le cartilage (géodes et condensations osseuses) et des ostéophytes (parfois appelés « becs de perroquet »). L’IRM ciblée d’une articulation, l’arthroscanner et l’arthro-IRM sont trois examens spécialisés complémentaires permettant de voir précisément les cartilages et les anomalies inflammatoires générées lors d’une poussée d’arthrose, ainsi que les autres structures anatomiques entourant l’articulation (ménisques, tendons, ligaments, etc.).

Pour le traitement, les infiltrations articulaires d’anti-inflammatoires corticoïdes, la viscosupplémentation par injection d’acide hyaluronique intra-articulaire et l’injection intra-articulaire de PRP sont des solutions thérapeutiques efficaces pour lutter contre la douleur et prévenir les récidives de poussées douloureuses. Ces traitements luttent contre les symptômes et retardent le recours à la chirurgie orthopédique (pose de prothèse articulaire).

Lombalgie et sciatique

Les lombalgies sont des douleurs du rachis lombaire, parfois accompagnées de sciatique, une irradiation de la douleur vers le membre inférieur (fesse, cuisse, genou, pied et orteils), généralement à type de décharge électrique. Les lombalgies sont très fréquentes et constituent une source importante de handicap chez l’adulte. On parle de poussée aiguë de lombalgie (lumbago) lorsque la douleur dure moins de 3 mois, et de lombalgie chronique lorsque la douleur persiste plus de 3 mois. L’examen clinique par le médecin est important devant toute lombalgie, notamment à la recherche de signes alarmants ou atypiques, appelés « drapeaux rouges », comme une fièvre associée, une douleur intense réveillant la nuit, une fatigue et un amaigrissement, un traumatisme récent, un déficit neurologique moteur, des troubles des sphincters urinaire et anal, une déformation rachidienne importante (scoliose), etc.

Pour les lombalgies de moins de 3 mois, et en dehors des « drapeaux rouges » sus-cités, il n’est pas recommandé de réaliser une imagerie rachidienne (HAS lombalgie). Au-delà de 3 mois, l’imagerie devient pertinente pour explorer la cause de la lombalgie chronique. L’IRM du rachis lombaire est l’examen de première intention, le scanner du rachis lombaire est l’examen de deuxième intention. L’IRM rachidienne est performante pour l’étude des vertèbres, des disques intervertébraux, des nerfs rachidiens et des massifs articulaires postérieurs consolidant la partie arrière de la colonne vertébrale. D’autres examens exploration l’ensemble du rachis comme les radiographies et l’EOS peuvent également jouer un rôle important, à la recherche de lésions osseuses, de fractures vertébrales, d’instabilité du rachis ou bien d’anomalie de la statique rachidienne (scoliose, bascule du bassin, etc.).

Cervicalgie et névralgie cervico-brachiale

Les cervicalgies désignent les douleurs du cou (le rachis cervical), parfois associées à une névralgie cervico-brachiale, c’est-à-dire une irradiation douloureuse dans le membre supérieur (épaules, coudes, poignets et doigts) de type névralgique (douleur de type « décharge électrique », anomalies sensitives comme des fourmillements ou une baisse de sensibilité dans le territoire douloureux). Les causes de cervicalgies sont classées en traumatiques ou non traumatiques. Dans les deux cas, c’est une évaluation par un médecin qui permet d’orienter le traitement et de demander en cas de besoin un bilan radiologique complémentaire.

En cas de cervicalgie non traumatique sans signe de gravité, seule une durée de la douleur supérieure de 4 à 6 semaines peut faire discuter une imagerie (HAS cervicalgie). Les causes recherchées sont inflammatoires (rhumatismes), infectieuses (spondylodiscite), vasculaire (dissection d’une artère) ou tumorale osseuse. Plusieurs modalités d’imagerie sont disponibles : le scanner du rachis cervical (généralement prescrit en première intention), une IRM du rachis cervical (notamment en cas de névralgie cervico-brachiale associée) ou une imagerie vasculaire du cou de type angio-IRM ou angioscanner.

Certaines situations de névralgies cervico-brachiales, lorsqu’elles sont causées par une pathologie disco-vertébrale ou arthrosiques, peuvent être traitées par une infiltration d’anti-inflammatoires corticostéroïdes sous guidage scanner, réalisable sur le site de l’hôpital privé d’Antony.

Capsulite de l’épaule

La capsulite rétractile de l’épaule est une pathologie articulaire basée sur une inflammation et une rétraction de la capsule articulaire gléno-humérale (entre la glène de la scapula et l’humérus). Source de douleurs parfois intenses et d’une limitation des mouvements articulaires, cette pathologie est suspectée cliniquement, soit dans un contexte particulier (pathologie des tendons de la coiffe des rotateurs, traumatisme récent, prise de certains médicaments), soit sans contexte évident, notamment chez les femmes.

L’exploration radiologique permet de faire le diagnostic positif (prouver une capsulite) et le diagnostic différentiel (rechercher d’autres maladies de l’épaule). Cette exploration repose principalement sur l’IRM de l’épaule (parfois avec une injection de produit de contraste gadoliné) et le couple radiographie et échographie de l’épaule.

En parallèle d’un traitement par kinésithérapie, il existe un geste de radiologie interventionnelle associant infiltration articulaire avec un anti-inflammatoire corticostéroïde et capsulo-distension, c’est-à-dire une distension douce de la cavité articulaire rétractée, dans le but de contrecarrer le processus inflammatoire douloureux et d’améliorer les amplitudes articulaires diminuées.

Traumatisme ostéo-articulaire

Les traumatismes de la colonne vertébrale et des membres sont la première cause de consultation médicale. D’une grande variété (entorses, fractures, luxations, écrasements, plaies, etc.), ces traumatismes ostéo-articulaires nécessitent souvent un bilan chez un médecin. L’imagerie médicale joue un rôle central pour l’exploration des lésions potentielles d’un traumatisme et l’orientation vers un traitement adapté et une reprise de l’activité physique.

Le bilan radiologique initial est réalisé à la recherche de fractures osseuses (radiographies, scanner et cone beam), de signes d’entorses des ligaments et des tendons (échographie, IRM et arthroscanner), de corps étrangers des tissus sous-cutanés comme des éclats de métal, de verre, de bois (radiographies, échographie, scanner parfois).

Le suivi radiologique est nécessaire dans certains processus de cicatrisation, par exemple le suivi vers la guérison d’une fracture osseuse par radiographie.

Les sites d’Olympe Imagerie accueillent tous les patients avec traumatisme ostéo-articulaire, en urgence ou en programmé.

Où trouver ces examens

Voici la liste des établissements où cet examen est pratiqué